Le footballeur nécessite un développement musculaire équilibré pour résister aux agressions liées essentiellement à la grande répétitivité des actions courantes de cette activité sportive ainsi qu’aux différents chocs. Le football étant un sport d’accélération, l’entraînement du footballeur doit favoriser la puissance explosive pour une mobilisation très rapide du corps dans un espace restreint (horizontal ou vertical), ou pour une frappe violente dans le ballon.
Par ailleurs, le footballeur a besoin de ressource physique lui permettant de conserver tout au long d’un match un haut rendement de puissance.
Une doublé démarche pourra être mise en oeuvre, la première, générale, favorisant dans un but de prévention la protection du footballeur, la seconde plus spécifique suivra un objectif de haut rendement.
Contrairement aux idées reçues, la musculation peut être pratiquée par des jeunes sportifs, à condition d’être adaptée à leurs caractéristiques et basée sur l’apprentissage du geste juste et sur la vitesse d’exécution. Elle est un des éléments d’une d’éducation physique de base qui permettra à l’athlète de progresser en toute sécurité tout en réhabilitant les valeurs de l’effort et de la rigueur de l’entraînement.
Focus sur les types de force
On distingue les types de force selon le mouvement des muscles qui la génère :
La force isométrique
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Elle est obtenue par contraction des muscles sans mouvement, comme le dos plaqué au mur, les jambes pliées (forme de la chaise). Dans cette posture vos muscles travaillent sans créer de mouvement, sans changer de longueur : Ils sont en contraction isométrique. |
La force concentrique
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Imaginez maintenant un exercice pendant lequel vous soulevez une altère à l’aide de votre main, votre bras va entamer un mouvement ascendant et le muscle appelé biceps va se contracter en se raccourcissant : Il rapproche ses deux extrémités dans un travail appelé concentrique. |
La force excentrique
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Maintenant, imaginez retenir l’altère lors d’un mouvement ouverture du bras. Le muscle travaille en excentrique, il s’allonge, ses deux extrémités s’éloignent. La contraction excentrique est celle qui permet le plus de gain de force. En revanche, ce type d’exercice provoque des lésions profondes du muscle et s’accompagne d’une douleur qui peut être très intense dans les 48 à 72h suivant la séance. |
La force pliométrique
Lorsque les trois phases de contraction : excentrique, isométrique puis concentrique, se suivent très rapiditement, il devient impossible de les différencier et on parle alors de contraction pliométrique. Ce type de travail du muscle est intéressant carn un peu à l’image de l’élastique que l’on étend et qui retrouve de lui-même sa forme initiale, il permet de récupérer l’énergie emmagasinée pendant la phase d’étirement (excentrique) pour l’utiliser dans la phase de contraction (concentrique).
Associations privilégiées
Certains travails du muscle se marient particulièrement bien :
Isométrique et concentrique
Eexcentrique et concentrique
Pliométrique et isométrique
Pliométrique et concentrique