Le stress
Le stress est souvent considéré comme le mal du siècle mais il est pourtant une réaction normale d’adaptation du corps et de l’esprit face à des situations particulières. Les sportifs ont dans leur ensemble tous vécu des situations de stress mais à des degrés variables. S’il peut être moteur d’énergies il peut également en être un obstacle s’il n’est pas convenablement géré.
A ce titre, les mécanismes du stress doivent être étudiés pour être mieux compris et donc mieux maitrisés.
Comment fonctionne le stress ?
Le stress est avant tout un facteur biologique qi peut être induit par un enjeu important ou la crainte de l’échec.
Trois phases vont alors se succéder :
La réaction d’alarme : c’est la première phase, celle où apparaissent les premières réactions à l’agression : le cœur s’accélère, la respiration est courte et rapide, et il y a des modifications de la répartition du sang dans l’ensemble de l’organisme. Le système nerveux libère deux hormones bien connues : l’adrénaline et la noradrénaline. Ces hormones ont la faculté de mobiliser l’énergie dont nous pourrions avoir besoin.
Le stade de résistance : le corps finit par s’adapter aux stimulis. Cette fois, se sont les glucocorticoïdes qui sont sécrétées par le corps. Les glucocorticoïdes sont des corticostéroïdes qui ont une action sur le métabolisme protidique et glucidique, elles permettent de maintenir la production de glucose nécessaire aux muscles.
Le stade d’épuisement : le corps est débordé par le stress si celui-ci persiste, car les capacités de résistances résistance sont débordées, le taux de glucose dans le sang diminue sensiblement. En parallèle, l’effet inhibiteur sur le système nerveux de glucocorticoïdes s’accroit, car la production de ces hormones par le cerveau continue. Cette situation rend fragile le corps et bien des infections ou autres pathologies peuvent apparaître.
Le stress dans le sport : un facteur positif ou négatif ?
Les trois phases du stress évoquées à l’instant montrent que les vertues du stress, qui permettent de mobiliser bien des ressources pour répondre à une épreuve intense. En revanche, s’il perdure trop longtemps, le sportif s’éppuise et la performance chute. Le stress s’accompagne souvent de tensions musculaires très énergivores et qui vont à l’encontre de la souplesse et de l’élasticité des muscles. S’il dynamise l’activité cérébrale dans ces premières phases, le stress peut à la longue amoindrir les capacités de concentration, amenant parfois le sportif jusqu’au blocage.
Le stress en résumé !
Le « bon » stress est dons celui qui permet d’être performant. Il correspond à un degré d’activation optimal en rapport avec la situation. Il transcende la personne jusqu’à lui permettre de réaliser des exploits qu’elle ne pensait pas être capable de réaliser.
Le « mauvais » stress, néfaste celui-ci, est du à une sous estimation de la situation.
Pour mieux gérer son stress deux facteurs sont importants :
L’intensité du stress
La durée du stress
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Ces deux facteurs sont à rapprocher de la capacité du sportif à assimiler le stress, voire dans certains cas à en tirer profit. La perception du stress par l’individu est donc l’une des clés qui permettra de mieux le maitriser. Selon le niveau de stress un sportif peut obtenir de meilleurs résultats, mais en revanche il peut perdre tous ses moyens si le seuil d’acceptation est dépassé. Cette limite étant propre à chaque individu, il est primordial de bien se connaître, d’identifier la zone de stress optimale et d’apprendre à le réguler en cas de besoin.
Astuces et Conseils pour gérer le Stress