Avant tout, petit test. Que préférez vous : gagner 1-0 ou gagner 6-5 ? Si vous avez répondu 1-0 alors vous êtes un défenseur dans l’âme. Et mieux êtes vous un bon défenseur ?
A l’image d’un Virgil Van Dijk en charnière centrale ou d’un Alphonso Davis sur un couloir, les défenseurs ont beaucoup évolué avec le temps.
Commençons par la défense centrale.
Dernier rempart avant le gardien de but, les défenseurs centraux font parties de la colonne vertébrale de l’équipe. On compte sur eux pour couper les avancées des attaquants adverses. C’est le graal de chaque défenseur : devenir un bon défenseur rapide et puissant. Comme Sergio Ramos ou Wendy Renard, un bon axial doit être solide physiquement. Il ne doit pas hésiter à aller au charbon, se sacrifier et gagner ses duels. Attention, on n’a pas dit d’être un boucher non plus…
Sa rapidité est une autre qualité puisqu’il doit être capable d’accrocher un MBappé par exemple. Et on sait que ce n’est pas simple de courir après un petit lapin comme lui !
Un autre atout majeur : sa lecture du jeu. Il est placé de façon à voir l’ensemble du terrain. Il doit anticiper, savoir avant tout le monde comment va se dérouler l’action. Là encore, ce n’est pas facile. Il existe une part d’inné pour évoluer à ce poste. Il faut ce qu’on appelle « la vista »
Enfin, un bon défenseur central doit s’imposer en patron dans la défense. Il donne le tempo, guide, fait monter ou redescendre, replace les autres. Il doit tenir la défense comme un chef de guerre.
Passons à l’arrière latéral
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Ce poste a commencé à évoluer dans les année 90 avec un certain Roberto Carlos. Joueur que les moins de 20 ans ne doivent pas connaître… Il a été un des premiers défenseurs latéraux à utiliser la totalité de son couloir pour se retrouver en position de centrer. Aujourd’hui, ils ont un rôle défensif mais aussi offensif. Les arrières latéraux n’hésitent plus à monter pour créer le surnombre à l’avant/ On parle maintenant de bon profil pour être un bon défenseur latéral. Il est donc endurant,et doit être capable d’aller aux abords de la surface adverse et de revenir défendre dans son camp. Il comprend les combinaisons de jeu de telle façon qu’il peut distribuer et redemander le ballon très vite.
Autre atout, il sait défendre. C’est son job premier en même temps. Physiquement, il est costaud pour gagner ses duels. Côté marque, on ne parle quasiment plus de marquage « à la culotte ». Cependant, il doit être capable d’empêcher son adversaire direct de toucher le ballon.
Techniquement, on ne lui demande pas de savoir faire des roulettes ou le coup du sobrero. Aucun intérêt. Par contre, il doit être appliqué sur ses passes. Ce serait moche de redonner le ballon à l’adversaire.
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