Dans la tête de Didier Deschamps, sélectionneur de l’Équipe de France de football
Didier, mon bon Didier, dis nous comment va jouer l’Équipe de France. Dis nous qui tu vas sélectionner pour l’Euro 2020.
Bon, ça ne marche pas. On va quand même essayer de rentrer dans la tête de Deschamps pour comprendre comment il fonctionne.
Le premier mot qui nous vient lorsqu’on croise Deschamps, c’est décontraction. Quoiqu’il puisse se passer, on a l’impression que rien ne peut le perturber. « Instressable », sa décontraction vient du fait qu’il sait anticiper. Comment ? Deux choses :
Son expérience
Rappelons le pour les plus jeunes. Didier a été joueur avant d’être entraîneur. Et c’était loin d’être un pousse-patates. Il a remporté la Ligue des Champions avec l’Olympique de Marseille. Il a également gagné l’Euro 2000 et la Coupe du Monde 1998. Son vécu de joueur lui permet de savoir ce qu’il se passe dans la tête de ses protégés.
Ses facultés de stratège
C’est un tacticien. Il est intuitif. Il est également doté d’une analyse qui lui permet de s’adapter au jeu adverse. Il comprend les forces et les faiblesses de ses concurrents. Didier peut ainsi s’en servir pour appuyer là où cela fait mal. Demandez aux Croates ou aux Belges à quel point cela fait mal…
En plus d’être un petit rigolo, il faut savoir que Didier Deschamps est un gagnant. Il déteste la défaite. Même pour une partie de babyfoot avec son fils, Dylan, il doit gagner. Une petite tête de mule ce Didier. Compétiteur dans l’âme, il comprend comment il doit travailler pour obtenir des résultats.
Mais en général, un gagnant est un perfectionniste.
C’est le cas de notre DD national. Gagner, c’est bien mais ce n’est pas parfait. Il ne met pas de pression mais il a des exigences. Il est persuadé qu’il y a toujours des détails à améliorer. Et le haut niveau ne compte que des détails, n’est ce pas ? Avec L’Équipe de France, Deschamps réussit des choses incroyables. Il a redoré l’image des Bleus, leur a donné un but commun. Le plus important, c’est qu’il a créé un groupe dont les joueurs sont au service (et pas l’inverse). Pas de starlette, que des joueurs qui forment un groupe soudé.
Pour le meilleur et pour le pire
Jusqu’à ce que la mort les sépare. Pour ça, DD n’hésite pas à se passer de grands joueurs comme un certain Karim Benzema.
Didier est un mélange de mentor et de protecteur. Il est un peu comme leur « papa » du foot. Il le dit lui même, il est toujours à l’écoute de ses joueurs. La clé est de s’adapter à ses adversaires, à ses joueurs, à son époque. C’est peut-être ça la solution pour gagner. Qui sait ? Deschamps sûrement.